Une culture organique, raisonnée, raisonnable, écologique, et éco responsable où des méthodes ancestrales sont encore pratiquées
Nous suivront une agriculture organique en cultures ancestrales dans un esprit écologique et éco responsable. Aucun herbicide ou pesticide même toléré en culture bio n’est utilisé. Les rythmes lunaires et journaliers, les cycles et rotations de cultures sont respectés.
Nous nous appuyons sur des rotations de cultures longues, en incluant légumineuses (intéressants pour leur capacité à fixer l’azote dans le sol).
Nous utilisons le compost, entre autres engrais naturels, fumier de moutons ou de chevaux pour les fertilisations des sols.
Nous appliquons un mode de désherbage naturel (les moutons) et mécanique par un travail modéré du sol (pas de labour profond)…
Nous travaillons plutôt en préventifs en associations cultures de plantes et floricultures pour limiter les prédateurs.
Pour faire face au réchauffement climatique aux longues périodes de sécheresse, aux orages dévastateurs, aux inondations, nous conservons et entretenons nos bocages qui délimitent nos cultures, nous essayons de maitriser ou de favoriser l’enherbement afin d’éviter l’érosion et la désertification. Coupe, tonte des herbes avant la montée en graines, semis d’adventices pour couverture végétale,.
Dans la pépinière nous surveillons les carences des plantes et nous ne traitons pas, nous n’utilisons que des engrais bio. Nous faisons côtoyer des plantes hôtes qui s’aideront mutuellement.
Du printemps à l’automne, nous taillons et fertilisons les rosiers toutes les 3 semaines avec un engrais organique. Nous coupons les fleurs fanées une fois par semaine.
Pour les containers, nous préparons des mélanges de substrats drainants : terreau et pouzzolane.
Il peut nous arrivez de nettoyez les rosiers avec nos préparations en cas d’attaque de pucerons: savons noir que nous mélangeons avec de l’huile essentielle ou de l’eau florale de lavande.
Nous avons des acacias, près du verger et en cas d’attaques de pucerons, nous rinçons les arbres au karcher et si besoin nous les nettoyons au savon noir, nous pouvons entourer les arbres d’une peau de caoutchouc pour empêcher les Fourmies de monter.
L’arrosage est manuel ou par aspersion, copieux et espacé.
Les parcelles de lavande, trop grandes et le manque d’eau ne nous permet pas d’arroser les champs.
L’entretien des Lavandes
Les parcelles de lavandes sont entretenues avec une bineuse basée sur un cultivateur léger. Les engins lourds et les labourages sont évités, afin de préserver et d’éviter que la couche supérieure de la terre (riche en humus et vie microbienne) ne se retrouve inversée avec la deuxième couche (riche en minéraux lessivés par l’humus).
Le désherbage est naturel. Il se fait de manière manuelle les deux premières années de la plantation. Pour les années suivantes, il est réalisé à l’aide d’un cultivateur et d’une bineuse. Un premier désherbage préventif est planifié au printemps lorsque les adventices sont au stade cotylédonaire ; puis un autre passage est effectué après des pluies abondantes par exemple. Ce travail du sol permettra d’aérer la terre et de désherber efficacement les adventices développées sur ou entre les rangs. Ensuite le troupeau de moutons familial passe quotidiennement dans les champs. Il désherbe et fertilise ainsi en même temps. Les taches sont réalisées en fonction du calendrier lunaire et des rythmes journaliers
Une ferme avec des petits animaux de compagnie et d’autres animaux sauvages qui nous tiennent aussi compagnie
La place des animaux à La Ferme aux Lavandes est très importante, afin qu’il y est un écosystème et parce que nous les aimons. Ceux que nous élevons sont avant tout des animaux de compagnies, choyés et aimés…
Différentes cabanes et points d’eau, ont été mises en place dans la ferme pour les animaux sauvages afin que tout ce petit monde est un minimum vital et une protection contre certains prédateurs comme par exemple des chiens errants.
Des Hôtels à insectes polinisateurs, des cabanes à oiseaux, pour les hérissons, les tortues, les lapins de garenne
Nous laissons des fruits sur et autour des arbres pour que personnes n’en manquent ou abimes nos cultures, (comme des prunes pour les sangliers par exemple)
D’autres animaux sauvages fréquentent La Ferme aux Lavandes, même si on voit de moins en moins de lapins de garennes, de lièvres et de cervidés.
Mais il peut arriver qu’une biche se promène dans les champs de lavandin le dimanche matin ou qu’un sanglier, viennent passer ses nuits en bas des marches des escaliers donnant sur le jardin bleu pour se réfugier dans l’allée des cyprès la nuit.
Nous avons des moutons qui fréquentent la Ferme mais ce ne sont pas les nôtres. Les moutons sont conduits par notre tante Chantal qui pâturent régulièrement sur nos terres, nos champs de lavande, et qui nous permet ainsi un désherbage et une fertilisation organique. L’été on peut le voir aux heures fraiches, tôt le matin, ou fin d’après-midi .